lundi 15 novembre 2010

Eglises réveillées : Remettre de l’ordre dans la foi

Elles sont de plus en plus critiquées à cause du tapage nocturne et de la nuisance sonore qu'elles causent. 

Fortement développées depuis le début de la crise économique (fin des années 80), avec des ouailles spécialisées dans le tapage nocturne, les églises dites « réveillées » ont suffisamment démontré leur capacité de nuisance sonore. Longtemps tolérés, ces mouvements sont aujourd’hui un véritable problème de société. A Yaoundé, le préfet du Mfoundi vient de prendre une décision conséquente en ordonnant la fermeture de 12 chapelles appartenant à des « Eglises réveillées ». Cette décision de Joseph Claude Tsila a été prise sur la base des plaintes des riverains qui « n’arrivent plus à dormir ». La réaction du préfet est grandement saluée par les non adeptes de ces églises. Et ils estiment que les pouvoirs publics doivent aller un peu plus loin pour remettre de l’ordre dans toute cette foi. Actuellement, on compte des centaines d’églises dites « réveillés » à Yaoundé. Alors qu’au ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (Minatd), on reconnaît seulement 43 confessions religieuses pour tout le pays. La dernière à avoir été reconnue est la Sainte métropole Gréco-orthodoxe du Cameroun, par un décret le 12 février 2009, 11 ans après la légalisation en 1998 de l’Eglise pentecôtiste chrétienne du Cameroun. 11 ans au cours desquels des centaines d'églises réveillées ont eu la latitude de se créer et le temps de mieux implémenter leur ministère. Il est temps que le pays voit clair dans cette course pour le paradis…
Alain NOAH AWANA

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